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Bertrand Delanoë
Aujourd'hui : 03/03/01 J-8
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Le projet pour Paris
PARIS �DUCATION : DE LA MATERNELLE � L'UNIVERSIT�

A Maternelle et Primaire : quatre priorit�s

B Coll�ges : r�pondre � l'urgence

C Universit�s : traiter les �tudiants en citoyens � part enti�re

D Faire de Paris une capitale de l'innovation technologique 

 

L'�cole est par excellence, le lieu d'int�gration de l'enfant dans l'organisation collective et d'ouverture � la citoyennet�. Depuis 1997, le gouvernement a engag� des r�formes ambitieuses visant notamment � ouvrir l'�cole sur l'ext�rieur et � soutenir les �l�ves les moins favoris�s (r�forme p�dagogique des lyc�es, charte de l'�cole du XXIe par exemple)

On ne peut pas en dire autant de l'action municipale qui au titre de la commune et du d�partement de Paris a en charge les �coles primaires, les coll�ges et les lyc�es municipaux. La r�alit� �ducative et scolaire parisienne recouvre nombre de retards dont les parents connaissent trop bien le sens : insuffisance de l'offre en terme d'�tablissements, tout particuli�rement pour les �coles maternelles, in�galit�s dans leur r�partition g�ographique, v�tust� fr�quente des infrastructures, exigu�t� des cantines scolaires, tensions relationnelles � l'�cole, modestie des subventions municipales aux associations sp�cialis�es dans le p�riscolaire, insatisfaction grandissante de nombreux parents face � la sectorisation et aux rythmes scolaires.

Paris est aussi une grande ville universitaire qui a inscrit dans son espace une vieille tradition de recherche et de culture ouverte sur l'Europe et le monde. Or, la municipalit� n'est pas � la hauteur de ce que l'on attend d'une grande capitale internationale. Comment expliquer autrement que par de l'indiff�rence ou un manque d'ambition condamnables le fait que la ville de France qui accueille le plus d'�tudiants (300 000 environ) n'ait eu jusqu�� pr�sent aucune politique en direction des �tudiants, ne dispose pas de capacit� d'h�bergement ni de p�le vraiment structur� consacr� � l'innovation et aux transferts permanents des r�sultats de la recherche dans des technologies industrielles de pointe ?

Les �l�ves, les �tudiants, les universitaires parisiens m�ritent mieux. Ils ont droit � une v�ritable politique municipale en faveur de l'�ducation et de la recherche. C'est cet engagement fort, cette ambition que nous voulons faire vivre.

 

A. Maternelle et Primaire : quatre priorit�s

�         Un plan d'investissement pluriannuel pour l'�cole

Nous mettrons en place, sur la premi�re moiti� de la mandature, un plan d'investissement (dont le co�t peut �tre estim� � environ 300 millions de francs) destin� � financer la construction de douze �coles nouvelles � maternelles et primaires � livrables d'ici 2007. Ces �quipements devront notamment garantir un meilleur accueil des enfants handicap�s conform�ment � un principe que nous entendons mettre en �uvre de mani�re g�n�rale dans la politique scolaire

La scolarisation des moins de trois ans sera l'un des points d'application prioritaire de ce plan. Il ne saurait, bien entendu, �tre question de vouloir scolariser syst�matiquement tous ces enfants, beaucoup d'entre eux n'�tant pas pr�ts, � cet �ge, � fr�quenter l'�cole. Mais dans une ville o� la plupart des femmes sont actives, cet effort est n�cessaire, �tant entendu que la r�ponse pertinente conduit � une politique �quilibr�e entre cr�ches et maternelles ;

Nous ouvrirons donc 60 classes destin�es au moins de trois ans sur une mandature soit un chiffre parfaitement r�aliste de 10 classes par an en moyenne.

�         Poser la question des rythmes scolaires

De nombreux parents �prouvent aujourd'hui le sentiment d'un d�calage de plus en plus sensible entre la r�alit� du temps de l'adulte et celle de leurs enfants : dans cette optique, la question du maintien de la scolarit� le samedi matin doit �tre d�battue sereinement.

Deux principes fondamentaux nous semblent fondamentaux et seront appliqu�s :

            � La concertation doit pr�valoir, associant l'ensemble des acteurs concern�s afin d'aborder sans concession tous les aspects de ce sujet exigeant et d'aboutir � une solution aussi consensuelle que possible.

            � L'organisation du rythme scolaire aura vocation � s'appliquer de fa�on globale � l'ensemble du territoire parisien.

 

D�s le d�but de la mandature, nous organiserons des " �tats g�n�raux des rythmes scolaires parisiens " r�unissant les personnels enseignants, les repr�sentants de parents d'�l�ves, des �lus de toutes les sensibilit�s du Conseil de Paris, des psycho-p�dagogues, des m�decins et des assistantes sociales scolaires.

L'objectif sera de d�boucher sur une charte parisienne du temps scolaire op�rationnelle d�s que possible.

�         P�riscolaire

L'am�nagement du temps scolaire des enfants demeure illusoire si, parall�lement, un effort n'est pas consenti en mati�re d'activit�s p�riscolaires. Dans ce domaine, la Ville prendra ses responsabilit�s. Outre nos propositions d'implantation de micro �quipements dans certains quartiers (ludoth�ques...) et de soutien accru aux associations engag�es dans ce type d'actions, nous veillerons � une ouverture plus souple des �quipements sportifs municipaux (horaires, encadrement par des personnes �ducatifs...) et � une modulation des tarifs d'inscription aux centres d'animation d'arrondissement en fonction des revenus des parents.

�         Cantines scolaires

Les arrondissements de Paris ont des d�mographies, des sp�cificit�s sociales tr�s contrast�es et l'in�galit� des conditions d'accueil entre enfants est v�cue comme une injustice par les Parisiens. Une politique active est donc n�cessaire : elle devra accro�tre la progressivit� de la prise en charge des situations sociales des familles afin d'�viter les effets de seuil et mettre � disposition des arrondissements des subventions repr�sentatives de leur r�alit� sociale et pas seulement du nombre d'habitants comme c'est le cas actuellement.

En outre, il faudra am�liorer les locaux des cantines, souvent inadapt�s et bruyants, amenant � des repas tr�s rapides pour laisser la place aux �l�ves qui attendent. Ces moments de repas sont encadr�s par des animateurs de cantine, qui vacataires � 90 %, ne dispose que d'un statut pr�caire. Se voyant interdire le droit de cumuler les vacations d'�tudes et de centres de loisirs qui leur permettraient de recevoir une r�mun�ration d�cente, ils quittent leur poste d�s qu'ils le peuvent. L'am�lioration de leur situation sera examin�e dans le cadre plus vaste de celui du statut de l'ensemble des animateurs scolaires de la Ville de Paris.

B. Coll�ges : r�pondre � l'urgence

La situation de certains coll�ges parisiens est tr�s inqui�tante : v�tust� des locaux, s�curit� souvent insuffisante, notamment dans les �tablissements professionnels, difficult� � mener des actions p�dagogiques efficaces, classes surcharg�es et, finalement, d�veloppement de la violence en milieu scolaire.

L'urgence est � la fois p�dagogique, sociale et li�e � la s�curit� des �l�ves et des personnels.

C'est pourquoi, nous proposons, sur l'ensemble de la mandature, un plan de r�novation des coll�ges qui en ont besoin ainsi que la programmation de six nouveaux coll�ges, dont trois dans l'est parisien, afin d'all�ger les effectifs actuels et de prendre en compte la tension d�mographique dans cette partie de la capitale.

 

C. Universit�s : traiter les �tudiants en citoyens � part enti�re

Paris dispose d'un potentiel universitaire et de recherche exceptionnel d�laiss� par la municipalit� qui, de surcro�t, semble se m�fier de ses �tudiants. Est-ce le produit de l'histoire ? Est-ce de l'indiff�rence face � l'avenir ? Il nous faut solder ce pass� et faire des �tudiants parisiens une v�ritable richesse, comme c'est le cas dans de nombreuses villes de province qui ont retrouv� dynamisme gr�ce � une politique intelligente d'int�gration de la jeunesse �tudiante au c�ur de la vie urbaine. Comment s'y prendre ?

�         La lancinante question du logement des �tudiants

Il est inadmissible que la capitale du pays n'ait pas construit un seul logement �tudiant de 1977 � 1995 et que la Ville soit entr� � reculons dans le plan Universit�s du troisi�me mill�naire, associant l'�tat et la R�gion, qui, outre une extension et une remise � niveau des capacit�s universitaires parisiennes, fait de cette question une priorit�. Par ailleurs le minist�re du logement va prochainement mettre en place un PLA �tudiant. � travers ses SEM et le CROUS de Paris, la future municipalit� aura donc pour t�che de mener � bien la construction de plusieurs centaines de ce type de logements en en r�servant l'affectation d'une partie � des �tudiants �trangers. Enfin, pour ceux qui ne pourront b�n�ficier de cet avantage et qui devront continuer � se loger dans le secteur priv�, des facilit�s leur seront accord�es sous forme de cautionnement ou de garanties de loyer.

�         Un meilleur acc�s des �tudiants aux services culturels et sportifs de la capitale

Int�grer les �tudiants dans la cit�, suppose de faciliter leur acc�s � diff�rents services (sportifs, culturels, etc�) qu'ils soient municipaux ou non. C'est pourquoi, nous pr�conisons la mise en �uvre d'un " Passeport �tudiant " � des conditions vraiment pr�f�rentielles qui seraient n�goci�es avec le CROUS, les minist�res de la culture et de la jeunesse et des sports.

�         Nombreux sont les �tudiants qui s'engagent dans des actions de b�n�volat et des activit�s citoyennes au service, par exemple, du secteur social et caritatif. La Ville y aidera et les encouragera.

Ces propositions ne pr�tendent nullement � l'exhaustivit� mais tracent quelques pistes porteuses d'avenir. L'essentiel est que la Ville noue un dialogue �troit avec le monde �tudiant pour mieux conna�tre leurs aspirations, leurs besoins et tenter de les satisfaire au mieux. Ce dialogue se d�roulera dans une commission extra municipale � cr�er qui regroupera les repr�sentants des associations et des organisations syndicales �tudiantes repr�sentatives.

 

D. Faire de Paris une capitale de l'innovation technologique

Paris ne peut plus continuer � c�l�brer la modernit� technologique et ne pratiquement rien faire pour elle. C'est donc une nouvelle vision du d�veloppement universitaire et de la valorisation de la recherche qu'il faut promouvoir. D'autant plus, d'ailleurs, que, depuis la " loi innovation ", l'�tat a fait son travail : il a organis� des passerelles entre recherche et entreprises, facilit� l'installation des chercheurs ; il s�lectionne des projets et aide � leur financement ; il cr�e des incubateurs.

Alors que l'enjeu est particuli�rement important en terme de cr�ation d'activit�s �conomiques et d'emploi, la Ville de Paris n'en est qu'aux premiers balbutiements d'une v�ritable politique de valorisation de la recherche puisqu'un seul incubateur public parisien " Paris Innovation " fonctionne � l'heure actuelle ;

Certes, la Ville ne peut pas tout faire, ne doit pas tout faire. Il lui faut donc avancer avec des partenaires, choisir avec eux.

Notre proposition vise � favoriser ces partenariats : elle consiste en la cr�ation d'un Conseil Parisien de l'Innovation Technologique qui r�unirait, les pouvoirs publics, dont la Ville bien entendu, les universit�s, les laboratoires de recherche, les organismes consulaires et des entreprises innovantes afin de d�finir diff�rentes actions de soutien � la valorisation de la recherche (aide � certaines fili�res d'enseignement ou formations innovantes dans les domaines technologiques, bourses de recherche pour des projets novateurs, soutien � la cr�ation de micro entreprises ou de p�pini�res d'entreprises� Le champ d'action est particuli�rement vaste et l'essentiel en ce domaine multiforme est de casser les barri�res existantes entre les diff�rents acteurs pour les associer dans des projets communs.

Enfin, le monde de la recherche et de la technologie se joue des fronti�res. � l'heure actuelle, d�couvertes scientifiques et avanc�es technologiques sont souvent le fruit des recherches d'�quipes pluridisciplinaires et transnationales. Contrairement � beaucoup d'autres grandes villes de la plan�te, Paris manque de capacit�s et de structures d'accueil pour les chercheurs �trangers. Nous installerons une " Maison des chercheurs " o� des scientifiques �trangers pourront r�sider.

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