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Bertrand Delanoë
Aujourd'hui : 10/04/01 J30
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Le projet pour Paris
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Le projet pour Paris
UNE AMBITION POUR L�EMPLOI ET LE D�VELOPPEMENT �CONOMIQUE DE PARIS

1 Paris du plein emploi : un devoir d�insertion prioritaire 

2 Paris de la cr�ation d�entreprises 

3 Paris, partenaire des grands acteurs �conomiques : 

4 Paris, ville europ�enne, si�ge d��tats majors de grands groupes internationaux 

5 Paris de l��conomie au quotidien

6 Paris, capitale mondiale du tourisme
 

Malgr� des atouts consid�rables � main d��uvre qualifi�e, potentiel universitaire et de recherche de premier plan, qualit� des infrastructures et des services publics, place financi�re en progression, ville hautement touristique � Paris doute de son avenir dans la comp�tition �conomique mondiale que se livrent les grandes m�tropoles.

Le retour de la croissance y a fait baisser le ch�mage, comme ailleurs mais moins qu�ailleurs. Avec plus de 100 000 demandeurs d�emploi, le taux de ch�mage parisien, de l�ordre de 11 %, reste sup�rieur � la moyenne francilienne et nationale. Autre constat inqui�tant, celui de sa r�partition tr�s in�galitaire : cinq arrondissements (10e, 11e, 18e, 19e et 20e) regroupent pr�s de 60 % des demandeurs d�emploi parisiens et des trois quarts des ch�meurs de longue dur�e alors qu�ils ne repr�sentent qu�un peu plus du tiers de la population de la capitale.

Paris doute de son dynamisme et de sa place dans le monde et cette inqui�tude r�sulte plus de l�incapacit� des municipalit�s pr�c�dentes � �laborer une v�ritable strat�gie de d�veloppement �conomique et d�emploi que d�une quelconque fatalit� qui vouerait la capitale � n��tre qu�une ville si�ge du gouvernement du pays et vivant sur les vestiges d�un pass� glorieux. Car, les responsabilit�s des �quipes sortantes sont lourdes :

            � Pendant plus de 20 ans, la droite municipale n�a mis� que sur l�immobilier de bureau � et son cort�ge de sp�culations � ou les implantations de si�ges sociaux. Si ces derni�res doivent continuer � �tre encourag�es, elles ne sauraient constituer la seule boussole d�une politique de rayonnement �conomique de Paris. Le retournement du march� immobilier, le ralentissement de la croissance au d�but des ann�es quatre-vingt, la concurrence de d�partements limitrophes comme les Hauts-de-Seine dans la course � l�installation d�entreprises sur leur territoire ont accentu� la " crise " de l��conomie parisienne et pris au d�pourvu une municipalit� d�sarm�e.

            � Fait aggravant, la droite parisienne a toujours superbement ignor� le reste de l�Ile-de-France. Mur�e dans des certitudes � combien hasardeuses, pensant que le salut �conomique de Paris pouvait �tre trouv� � l�int�rieur du p�riph�rique f�t-ce au d�triment du reste de l�agglom�ration, elle n�a su comprendre ni les mutations en cours, ni que le destin de Paris se jouait � l��chelle d�une m�tropole capable de rivaliser avec ses concurrentes �trang�res. Ainsi, pendant de longues ann�es la municipalit� de Paris n�a consid�r� la R�gion que comme le bailleur de fonds de ses int�r�ts client�listes.

            � Ce n�est que tr�s r�cemment, et la plupart du temps sous l�influence de l�opposition, que la municipalit� a commenc� � esquisser un embryon de politique de l�emploi et d�aides � la cr�ation d�entreprises. Les moyens consacr�s ne sont toutefois pas � la hauteur des enjeux et ne correspondent nullement � une strat�gie volontariste visant � faire de Paris le c�ur d�une agglom�ration dynamique.

C�est avec cette vision malthusienne que nous voulons rompre en formulant sept propositions :

1. Paris du plein emploi : un devoir d�insertion prioritaire

Tendre vers le plein emploi � Paris ne rel�ve plus de l�utopie : il n�y a aucune raison � ce que cet objectif devienne le nouvel horizon national et qu�il ne se d�cline pas dans la capitale. La cr�ation d�emplois passe bien entendu par le d�veloppement de l�activit� �conomique mais la structure m�me du ch�mage parisien, notamment du ch�mage de longue dur�e, appelle une action particuli�re et d�termin�e sur les publics en difficult� d�insertion. L�enjeu est bien de ramener � l�emploi quelques dizaines de milliers de Parisiens et de Parisiennes qui ont perdu pied.

Nous proposons donc que la Ville de Paris s�associe fortement aux initiatives de l��tat, de la r�gion et des associations tout particuli�rement dans le cadre de la politique de la Ville. La priorit� devra �tre accord�e aux orientations suivantes :

� Cr�er des r�gies de quartier qui constituent un excellent moyen de faire travailler les personnes les plus en difficult� dans leur proximit�.

� D�velopper les entreprises d�insertion et les chantiers d�insertion qui offrent aux b�n�ficiaires un contrat de travail assorti d�une formation. Il s�agira en outre de renforcer les actions d�insertion �conomique par l�utilisation des conventions " Promotion de l�emploi " de la direction d�partementale de l�emploi et la formation.

� Mettre en place avec les agences locales pour l�emploi de certains quartiers des actions syst�matiques de rapprochement entre demandeurs d�emploi et offres disponibles.

� Favoriser la cr�ation des emplois de proximit� (aide aux personnes �g�es, aux handicap�s, etc. en organisant un v�ritable service municipal travaillant en partenariat avec les associations et l�ANPE).

� Favoriser �galement les emplois associatifs notamment dans deux types de m�tiers : des cadres gestionnaires pour les ch�meurs de longue dur�e, des animateurs sportifs et associatifs.

� D�velopper les emplois jeunes en relation avec les entreprises et services publics et faciliter pour les jeunes en difficult� l�acc�s au programme TRACE.

2. Paris de la cr�ation d�entreprises

Aujourd�hui la cr�ation d�emplois passe surtout par le d�veloppement des PME � PMI et des tr�s petites entreprises (TPE). Ce sont elles qu�il faut aider prioritairement en les accompagnant aux moments cl�s de leur vie. Cette aide passe par de l�information et du conseil, par la mise � leur disposition de moyens financiers facilitant leurs relations avec le syst�me bancaire, par l�offre de locaux.

aide en information et conseil

Deux initiatives seraient particuli�rement utiles : l�ouverture, sur l�exemple londonien, d�un " p�le de comp�tence " en relation avec les services concern�s de l��tat, les organismes consulaires et l�ordre des experts comptables destin� � informer les candidats � la cr�ation d�entreprises sur tous les sujets. La cr�ation, �galement, d�un conseil de chefs d�entreprises chevronn�s pour aider les jeunes cr�ateurs en mati�re strat�gique et pour les faire b�n�ficier de leur exp�rience.

aide en moyens financiers

L�exp�rience et les �tudes disponibles montrent que plus des trois quarts des projets de cr�ation d�entreprises mettent en jeu, au d�part moins de 100 000 F et 90 % d'entre eux moins de 300 000 F. Il a pourtant fallu attendre l�an 2000 pour que la Ville se d�cide � participer, avec d�autres partenaires, � un syst�me de pr�ts d�honneur et de fonds de garantie des emprunts bancaires des cr�ateurs d�entreprises. Mais les moyens financiers engag�s par la municipalit� sont totalement d�risoires : 1 MF pour les pr�ts d�honneur et� 300 000 F pour le fonds de garantie. De quoi aider � l��mergence de moins de dix entreprises par an ! C�est bien �videmment � une toute autre �chelle qu�il faut passer. Ces m�canismes doivent donc �tre d�velopp�s en m�me temps que les fonds d�amor�age pour les entreprises innovantes.

aide par mise � disposition de locaux

Des locaux de qualit� et � loyer r�duit pour d�marrer une activit� commerciale ou �conomique : tel est le troisi�me besoin exprim� par tous ceux qui ont l�ambition de cr�er une entreprise. Sur ce plan-l� aussi la Ville est en retard. La bourse de locaux vacants qu�elle a constitu�e n�est en r�alit� qu�une banque de donn�es centralis�e qui, certes, est utile mais ne correspond pas vraiment aux besoins. C�est donc un service municipal qu�il faut organiser au niveau d�concentr�, c'est-�-dire dans les mairies d�arrondissement. Il est en effet contre productif au plan de l�efficacit� et scandaleux du point de vue de la d�mocratie locale que les mairies d�arrondissement ne disposent pas de l�information sur les locaux publics vacants sur leur territoire. De plus, les locaux offerts par les SEM de la Ville sont souvent " bruts de d�coffrage ", ce qui oblige les preneurs � de lourds investissements avant tout commencement d�activit�. Un minimum d��quipements doivent dont y �tre r�alis�s avant de les proposer � la location.

Par ailleurs, les h�tels industriels cr��s par la Ville rel�vent pour nombre d�entre eux d�une conception d�pass�e. C�est donc une nouvelle g�n�ration de p�les d�activit�s qu�il faut d�sormais construire fond�e sur les " immeubles intelligents ". Nous y reviendrons dans nos propositions sur " Paris et les nouvelles technologies ".

 

3. Paris, partenaire des grands acteurs �conomiques :

� la diff�rence de la plupart des grandes villes europ�ennes, la Ville de Paris n�entretient pas de relations suivies avec les grands acteurs �conomiques que sont les grandes entreprises publiques ou priv�es. Elle ne les consulte pas, ne les associe que tr�s marginalement � ses projets et ne d�daigne pas entretenir des relations conflictuelles avec certaines d�entre elles. Ce comportement h�rit� d�un autre �ge mais encore bien vivace est totalement absurde.

Or, ces entreprises, par leur activit�, participent au d�veloppement urbain, �conomique et social de la capitale. Elles contribuent � cr�er des logements notamment pour leurs salari�s, des services, de l�am�nagement, de l�activit�, de l�emploi. Elles sont en relation �troite avec leurs homologues �trang�res et disposent souvent d�une surface et d�une exp�rience internationales. Surtout, elles sont � m�me de participer � des politiques globales ou de proximit�.

C�est pourquoi, nous proposons, de les associer � des partenariats �troits avec la Ville de Paris et, avec les organismes consulaires, � la cr�ation d�un conseil strat�gique r�guli�rement consult� par la municipalit� et faisant appel aux comp�tences de repr�sentants europ�ens.

4. Paris, ville europ�enne, si�ge d��tats majors de grands groupes internationaux

Paris doit rester attractif pour les si�ges des grands groupes internationaux ce qui suppose que plusieurs conditions soient r�unies :

            � en premier lieu, la capitale doit s�affirmer comme place financi�re europ�enne et internationale, non pas par f�tichisme de la capitalisation boursi�re mais parce qu�il n�est plus � d�montrer qu�une place financi�re efficace est un �l�ment de comp�titivit� crucial pour une m�tropole �conomique et que de nombreux emplois sont li�s � son existence. Les actions concr�tes � mener pour y parvenir sont donc nombreuses : meilleure promotion de la place de Paris, en prenant exemple sur l�action de la " Corporation of London " renforcement, en partenariat avec les universit�s et les grandes �coles de commerce, des enseignements �conomiques, juridiques et financiers, cr�ation d�une cit� de la finance, mise en place d�un axe Paris � Bruxelles � Amsterdam, avec haut d�bit Internet, susceptible de consolider la soci�t� Euronext qui regroupera prochainement les bourses de ces trois villes, etc. Toutes ces actions n�cessiteront un renforcement consid�rable des partenariats engag�s encore trop timidement par la Ville de Paris.

� en second lieu, l�attractivit� de Paris passera de plus en plus par l�affirmation de la capitale comme n�ud de connexions europ�ennes et internationales.

La nouvelle municipalit� d�fendra donc l�am�lioration des communications internationales de Paris que ce soit par l�acc�l�ration des projets de liaisons rapides ferroviaires entre le centre de Paris et l�a�roport de Roissy � Charles-de-Gaulle ou par l�extension du r�seau TGV entre les grandes capitales d�Europe. Elle examinera en outre la possibilit� de favoriser la promotion progressive d�un centre d�affaires dans le 10e arrondissement au confluent des deux gares de l�Est et du Nord, cette derni�re se situant au 2e rang mondial en terme de trafic.

5. Paris de l��conomie au quotidien

Outre les opportunit�s ouvertes par les grands chantiers que constitueront demain la r�alisation du plan universitaire U3M et la tenue �ventuelle des Jeux olympiques de 2008, Paris doit assurer une activit� dans l�ensemble de ses arrondissements et de ses quartiers. Chaque arrondissement ou groupe d'arrondissement doit donc disposer d'une comp�tence socio-�conomique et d'instruments : une maison de l'emploi pour d�velopper notamment les services de proximit�, une maison de l'artisanat et du commerce charg�e de la modernisation et de l'implantation de ces activit�s en coordination avec les milieux socioprofessionnels et les associations locales. Ces derni�res pourraient en outre servir d'instance de concertation pour y conduire le dialogue n�cessaire sur divers sujets : probl�mes de livraisons, de r�cup�ration et de tri s�lectif des d�chets, de s�curit�, d�accessibilit�, voire de conditions de travail des conjoints de commer�ants ou d�artisans. Un adjoint au Maire sera d�sign� comme interlocuteur responsable.

6. Paris, capitale mondiale du tourisme

Avec pr�s de 30 millions de visiteurs par an dont 15 millions d��trangers, Paris est l�un des principaux centres touristiques du monde. La vocation �conomique de ce secteur n�est plus � d�montrer puisqu�il repr�sente environ 10 % de l�emploi parisien.

 

� l�heure ou les professionnels et les experts s�accordent sur la perspective d�un doublement du tourisme mondial � l�horizon 2010 � 2020, comment ne pas s�interroger sur la mani�re dont Paris devra prendre ce " tournant de civilisation " ? Les capacit�s h�teli�res aujourd�hui globalement suffisantes, les infrastructures de transport pourront-elles r�pondre demain � ce nouvel afflux de visiteurs ? Si gouverner, c�est pr�voir, il est alors primordial que la municipalit� engage d�s le d�but de la mandature prochaine une vaste consultation avec tous les acteurs concern�s pour d�finir les moyens de r�pondre � ce nouveau d�fi.

En tout �tat de cause, quelques orientations devront �tre mises en �uvre sans tarder.

� doublement de la capacit� d�h�bergement des jeunes touristes : Paris ne dispose que de 3 500 lits permanents pour l�h�bergement sp�cifique des jeunes (auberges de jeunesse, centres et maisons internationales de s�jour....). C�est notoirement insuffisant et nous proposons de doubler cette capacit� d�accueil au cours de la prochaine mandature.

� d�veloppement d�une approche territoriale plus volontariste en concevant des produits touristiques d�animation qui concernent les diff�rents quartiers de Paris � l�instar de ce qui a �t� r�alis� par une association de Belleville

� association de la RATP � une politique d�organisation des d�placements et des circuits touristiques.

Enfin Paris doit s'affirmer comme partenaire de son agglom�ration.

Paris ne peut plus envisager son avenir �conomique ind�pendamment de son environnement et notamment de la r�gion Ile-de-France. � d�faut, la cr�ation de communaut�s interurbaines aux portes de Paris risque d�enfermer la capitale dans les fronti�res du p�riph�rique et de la vider de sa substance.

C�est donc, en mati�re de d�veloppement �conomique aussi, vers plus d�intercommunalit� qu�il faut aller. La perspective de cr�ation d�une communaut� d�agglom�ration � taxe professionnelle unique constitue sans doute une voie d�avenir. Mais le chemin sera peut-�tre long pour y parvenir. Raison de plus pour s�atteler � cette t�che et progresser par �tapes.

La premi�re d�entre elles sera de mettre en �uvre une participation active de la Ville de Paris � la future agence de d�veloppement r�gional qui verra bient�t le jour � l�initiative de la r�gion.

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